SAS ou SARL : quelle forme choisir pour accueillir des investisseurs ?

Si vous envisagez de lever des fonds ou d’ouvrir le capital de votre entreprise à de nouveaux associés, le choix de la forme juridique est stratégique. En France, les deux structures les plus répandues pour créer une société sont la SAS et la SARL. Mais toutes deux ne présentent pas les mêmes avantages lorsqu’il s’agit d’accueillir des investisseurs. Voici les différences à connaître pour faire le bon choix.

1. La SARL : un cadre plus rigide, moins adapté aux investisseurs

La SARL (Société à Responsabilité Limitée) est souvent choisie pour des projets familiaux ou entre associés de confiance. Elle présente un fonctionnement encadré par la loi, avec des règles strictes sur l’entrée et la sortie des associés.

Principales caractéristiques :

• Nombre d’associés limité à 100
• Parts sociales non librement cessibles à des tiers
• Formalités lourdes pour modifier la répartition du capital
• Structure peu attractive pour les investisseurs extérieurs

Dans une SARL, l’entrée d’un investisseur nécessite l’accord des associés représentant au moins 50 % des parts sociales. Cela peut freiner la fluidité des opérations d’investissement ou de réorganisation du capital.

2. La SAS : la structure idéale pour ouvrir le capital

La SAS (Société par Actions Simplifiée) séduit de plus en plus les entrepreneurs, notamment ceux qui anticipent une levée de fonds ou l’arrivée d’investisseurs dès la création de l’entreprise ou dans les années suivantes.

Ses principaux atouts :

• Aucune limite au nombre d’associés
• Actions facilement cessibles (pas d’agrément obligatoire)
• Liberté de rédaction des statuts pour organiser les droits et pouvoirs
• Facilité d’intégrer des investisseurs minoritaires avec ou sans droit de vote
• Possibilité d’émettre différents types d’actions (préférentielles, convertibles, etc.)

La SAS offre une souplesse juridique particulièrement adaptée aux besoins des start-up, des projets innovants ou des entreprises en croissance qui cherchent des financements externes.

3. Fiscalité et gestion : des différences à anticiper

Les deux formes sont soumises à l’impôt sur les sociétés (IS) par défaut, mais la SARL peut opter pour l’impôt sur le revenu (IR) sous conditions. En revanche, la SAS ne permet pas cette option sauf cas très particuliers (SASU, pendant 5 ans maximum).

La rémunération du dirigeant (gérant de SARL ou président de SAS) est aussi traitée différemment. Le président de SAS relève du régime général de la sécurité sociale, tandis que le gérant majoritaire de SARL relève du régime des indépendants (SSI).

4. Statutsonline.com vous aide à faire le bon choix

Sur Statutsonline.com, vous êtes guidé dans le choix de la forme juridique la plus adaptée à votre projet. Si vous envisagez d’intégrer des investisseurs, notre plateforme vous oriente naturellement vers la SAS et vous accompagne dans :

• La rédaction de statuts souples et évolutifs
• La répartition du capital et la gestion des actions
• La création de votre société en ligne avec transmission immédiate au guichet unique de l’INPI

Accueillir des investisseurs impose une structure flexible et claire. La SAS s’impose comme la forme idéale pour ouvrir le capital et organiser efficacement les relations entre fondateurs et nouveaux associés. Avec Statutsonline.com, vous bénéficiez d’un accompagnement complet pour créer votre société en ligne, sécuriser votre projet et anticiper son développement.